VEF Blog

Chéri, fais moi mal…

Bonjour à tous et à toutes,

 

Après quelques jours d’absence, je reviens sur ce blog avec un nouvel article sur le sexe non pas synonyme d’amour et de tendresse, mais synonyme de passion violente et de bestialité (tout un programme me direz vous ^^).

 

 

Au début on a envie de tendresse, de caresses mais les années passant, une certaine monotonie sexuelle finit souvent par s’instaurer dans le couple, alors quoi de mieux qu’un peu de « passion sauvage » pour raviver tout ça ? :p

 

Soyons bien clair, je n’incite certainement pas les hommes à se montrer violents avec leur compagne, mais juste  d’oublier pour une fois les conventions sociales, et de se « lâcher », et retrouver le désir irrépressible pour l’autre qui animait le couple à ses débuts.

 

La plupart du temps, ce désir de « bestialité » vient de la part des femmes, qui sont encore raccrochées au vieux cliché (mais toujours autant excitant) de l’homme « mâle » (« moi tarzan, toi jane » ^^), à la Russel Crowe, sale et dégoulinant de sueur, qui viendrait sans un mot, animé par un désir primitif, les plaquer contre un mur et les prendre comme un bout de viande, sans le moindre signe d’affection.

 

 

Mais voila, Russel Crowe n’étant pas disponible, comment demander à son cher et tendre, alors que cela fait des décennies que l’on dit que les femmes veulent de la douceur et de la tendresse, « chéri, je ne veux plus que tu me fasses l’amour, mais je veux que tu me baises » !!??

C’est sur, il y a de quoi choquer plus d’un homme…

 

Pourtant, selon les sondages, ce que l’on appelle le « viol consenti » est le fantasme n°1 des femmes. En d’autres mots, une grande majorité des femmes fantasment d’être « prises » un peu violemment, sans avoir le temps de dire quoi que ce soit. Evidemment, elles ne rêvent pas d’être violées par un inconnu dans la rue, mais uniquement que leur mec (oui on a bien dit « consenti ») joue ce rôle du mec « pervers », animé par des pulsions « animales », quitte même à leur faire un peu mal…

 

 

Comme dirait Superbus (Jen I love U ^^), « je lis le mal que tu as mais je t'en prie donnes moi un peu de douleur ».

C’est ce que l’on appelle « l’exquise douleur », autrement dit, la douleur qui excite. Bien sur, cela parait incongru dit comme ça, mais pourtant quand on y réfléchit bien, la douleur n’est rien de plus qu’une stimulation sensorielle, tout comme le plaisir.

 

 

 

 

Alors fasse à une telle demande, comment Monsieur peut il réagir ???

Déjà, ne regardez pas votre cher et tendre avec un air choqué, dites vous que cela n’a pas du être facile pour elle de vous demander ça, donc svp soyez un peu diplomates…

 

Ensuite, il est sûr que les hommes ne sont pas des acteurs nés, et que c’est bien là la limite du fantasme : souvent alors qu’en rêve c’était génial, une fois réalisé ça peut sonner très faux… N’essayez donc pas de jouer les acteurs, et évitez de sortir des répliques de film, vous gâcherez tout…

 

Le plus important c’est de bien parler avant avec votre partenaire de ce qu’elle veut, de ce qu’elle ne veut pas, afin que vous sachiez jusqu’où vous pouvez aller. Encore une fois on parle de « viol CONSENTI », donc ne vous emportez pas dans le feu de l’action et tenter de faire ce qu’elle vous refuse d’habitude.

 

 

Quand on parle de douleur, il est évident que l’on ne vous demande pas de coller des baffes ou de frapper Madame ! Il s’agit juste de choses simples, qui semblent violentes, mais qui en fait sont modérées et contrôlées : la plaquer contre un mur (ne lui explosez la colonne vertébrale non plus), lui tenir les poignets fermement, de mordillements, de petites griffures dans le dos, de petites fessées, des pénétrations un peu plus poussées que d’habitude etc.

 

 

 

 Il vous faudra être très attentif aux réactions de votre partenaire afin de voir quand vous pouvez continuer, et quand vous devez vous arrêter.

 

Ce genre d’expériences un peu « hard » ne doivent être tentées que quelques fois, il ne faut pas qu’elles deviennent une habitude. Pourquoi ? Parce que comme tout fantasme, sa réalisation met fin au fantasme, et de + il y a un risque de dérapage évident vers le SM. Et quand la machine est lancée, c’est parfois difficile de faire marche arrière…

 

 

 

Je vous embrasse

 

VIOLET HILL